Vers une théorie de l'information mentale
Dans les réseaux de neurones du néocortex viennent s'imprimer nos souvenirs par le biais du mécanisme de plasticité synaptique. Celui-ci nous permet de stocker des éléments d'information variés à l'échelle d'une vie avec une grande robustesse. Pourtant, les neurones, les connexions et les communications du néocortex sont loin d'être fiables. Pour répondre à ce problème, nous montrons comment l'utilisation de principes tirés des codes correcteurs d'erreurs modernes (parcimonie, distribution, traitement itératif) conduit à des modèles biologiquement plausibles du stockage de l'information mentale. Ces modèles offrent des efficacités mémoire optimales et ouvrent de nouvelles perspectives sur la compréhension de l'information mentale et sur l'intelligence artificielle.