Apparaît dans la collection : Open science put to the test of rights and duties: mathematicians and librarians, let's educate ours / Science ouverte a l'épreuve des droits et devoirs : mathématiciens-nes et bibliothécaires, (in)formons-nous

En 2002, la seconde stratégie recommandée par l'initiative de Budapest prévoyait la création de revues alternatives engagées dans le libre accès. Les signataires énonçaient que ces «nouveaux périodiques n'invoqueront plus le droit d'auteur pour restreindre l'accès et l'utilisation du matériel qu'ils publient ». Un peu plus de vingt ans après, les enjeux juridiques continuent de s'accroître dans le domaine des publications et de l'édition scientifique. Si de nouveaux périodiques sont bien apparus dans ce laps de temps, ils ne peuvent garantir à eux seuls une évolution des pratiques en matière de droit d'auteur. De la même manière, cette évolution ne peut être circonscrite à la création de ces nouvelles revues, en laissant de côté toutes les revues anciennes et déjà établies dont certaines ont, elles aussi, engagé le même processus. Sur la base de ce constat, cette intervention propose un aperçu des possibilités légales et des expériences pratiques favorables à une libre diffusion des contenus scientifiques par les auteurs, les revues scientifiques et leurs éditeurs.