[1110] La correspondance de Langlands sur les corps de fonctions
De Benoît Stroh
La moitié de la correspondance de Langlands sur les corps de fonctions prédit qu’à toute représentation automorphe des points adéliques d’un groupe G on peut associer un système local sur un ouvert de la courbe projective lisse considérée sur un corps fini. Ce système local est de plus censé être réalisé par des cocycles à valeurs dans le groupe dual de G. C’est ce qu’a démontré récemment Vincent Lafforgue et que nous tâcherons d’expliquer. Dans le cas où G est le groupe linéaire, ceci était dû à Laurent Lafforgue par une méthode fondamentalement différente.
[D’après V. Lafforgue]